Atomic Heart : Sang, boulons et URSS, notre test du FPS de Mundfish

Pas facile de passer après un Hogwarts Legacy qui a tout emmené sur son passage ! Pourtant, c’est l’ampleur de la tâche qui attendait Atomic Heart. Alors, est-ce que le jeu a été à la hauteur ? C’est ce que l’on vous propose de découvrir dans ce test. Ce dernier a d’ailleurs été réalisé avec la version Game Pass du jeu, sur une Xbox One. 

Atomic Heart nous plonge dans un monde singulier 

Dès que vous débarquerez dans Atomic Heart, vous serez plongé dans un monde à part. En résumant rapidement l’histoire, l’URSS ne s’est pas écroulée suite à la guerre froide. Au contraire, elle est plus puissante que jamais, notamment via son avancée technologique. Elle exporte des robots partout dans le monde, mais un piratage les rendant agressifs pourrait tout ruiner ! 

Vous êtes P-3, un agent spécial et votre but est simple, résoudre ce problème rapidement avant que cela ne s’ébruite. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’au niveau de l’ambiance générale, c’est une réussite ! Entre le design des bâtiments qui est très convaincant ou encore l’ambiance sonore, on adhère très rapidement à l’univers proposé par Atomic Heart. L’introduction, bien qu’un peu molle, y participe aussi grandement.

On nous balade sur une plateforme en pleine fête et autant vous le dire, c’est très beau (sauf sur old gen, mais on en reparlera). De plus, d’un point de vue audio, la bande son est tout autant inspirée et nous plonge dans cet univers soviétique. C’est simple, on se laisse porter dans ce monde. Sauf que rapidement, des problèmes techniques viennent ruiner l’expérience.

De mauvaises performances sur old gen 

Car si cette ambiance est sympathique, elle est rapidement gâchée sur old-gen par des performances clairement décevantes. Si sur les consoles plus récentes le rendu est joli, sur Xbox One par exemple, c’est ne pas très bon. En plus de cela, le jeu subit souvent des baisses de framerate qui rendent certaines actions très compliquées à réaliser. 

Cela ne semble pas être le cas sur les consoles plus récentes. Mais comme souvent, si l’on comprend que les jeux soient développés plus spécifiquement pour les nouvelles générations, il y a un minimum à respecter quand même ! Malheureusement, Atomic Heart ne tient pas vraiment ses promesses de ce côté et c’est trop impactant sur le gameplay pour ne pas en tenir compte ! On vous laisse juger avec la vidéo comparative des différentes versions ci-dessous.

De plus, on peut évoquer les très nombreux bugs qui minent Atomic Heart. Ceux-ci sont omniprésents et ont même empêché certains joueurs de dépasser l’intro du jeu ! Tout comme pour les soucis avec la old gen, ces bugs impactent grandement l’expérience de jeu. Peut-être seront ils rapidement résolus, mais pour le moment, difficile de passer à côté. 

Atomic Heart : une certaine rigidité et un rythme très inégal

Pour ce qui est des inspirations de Atomic Heart, impossible de ne pas citer Bioshock ! En effet, si vous avez déjà joué aux jeux de cette licence vous ne serez pas perdu. Globalement, le système de jeu fonctionne plutôt bien, notamment au niveau des pouvoirs et des armes que vous allez pouvoir fabriquer et améliorer au cours de votre partie. 

Toutefois, on ne peut s’empêcher de trouver une certaine rigidité dans le gameplay de Atomic Heart. C’est encore plus vrai quand le jeu nous emmène dans des phases plus orientées plateforme qui ne sont clairement pas agréables. Par contre, on a apprécié les phases d’énigmes qui sont quand même plutôt sympathiques et assez variées dans l’ensemble. 

D’ailleurs, outre le gameplay, c’est le rythme global du jeu qui est rigide. On alterne entre des phases rythmées avec pas mal d’action et d’autres vides et longues. C’est notamment le cas de l’open world qui n’a pas un grand intérêt. On peut aussi évoquer le loot avec des dizaines de tiroirs à ouvrir. Alors, oui, une option existe pour ouvrir rapidement plusieurs tiroirs, mais pourquoi les avoir multipliés ?

On peut aussi s’attarder sur une séquence où vous devez trouver un biller de train. Elle vous oblige à faire des allers/retours avec des dialogues assez peu intéressants, le tout pour pas grand chose au final. Ce sont deux exemples des choix qui ralentissent Atomic Heart et donnent une sensation de lourdeur au gameplay.

Des dialogues souvent envahissants 

Un autre point qui risque d’en rebuter certains, ce sont les dialogues. En effet, il y a quelques semaines, Forspoken sortait et l’une des principales critiques, c’était les dialogues entre Frey et son bracelet. Eh bien, autant vous dire qu’il va falloir vous attendre à la même chose sur Atomic Heart entre votre personnage P-3 et votre gant Char-les. 

Il y a des heures et des heures de discussions qui sont globalement assez peu intéressantes, mis à part avec quelques personnages intéressants comme Mamie Zina. Comment ne pas non plus évoquer Nora, une station qui nous permet de fabriquer ou d’améliorer nos pouvoirs et notre équipement ? Celle-ci a été piratée et les premières séquences avec cette dernière ressemblent plus à un film hentai qu’autre chose.

Certains apprécieront, mais de notre côté, on n’a pu s’empêcher de trouver cela lourdingue, au minimum. Lourdingue aussi est le menu d’amélioration de Nora dont l’ergonomie n’est pas le point fort. Globalement, si la promesse scénaristique de base de Atomic Heart est assez sympathique, on est finalement assez déçu avec un scénario qui est assez convenu. On a aussi eu pas mal de difficultés à s’attacher au personnage principal de P-3.